Rien d’anormal ici : la proportion des acides gras varie selon l’origine et la variété des olives. Si l’on prend, par exemple, la chemlali, olive propre à la Tunisie, celle-ci contient davantage d’acides gras saturés, à limiter du fait de leur impact négatif sur les artères. On les retrouve en quantité non négligeable (jusqu’à 20 %) dans certaines huiles d’olive origine « UE/non UE » comme pour les marques Cauvin et Tramier, et dans la référence Terra Delyssa, 100 % Tunisie. À l’inverse, la Vigean est la plus pauvre de l’essai en acides gras saturés (14,8 %).
Quant aux acides gras trans, reconnus pour augmenter le risque de maladies cardio-vasculaires, leur proportion totale n’excède jamais 0,05 %, soit en deçà du seuil maximal autorisé de 2 %.
Comme pour les acides gras, les stérols sont des molécules naturellement présentes dans l’huile. Mais deux d’entre eux (uvaol et érythrodiol) permettent de savoir, selon leur pourcentage, s’il y a eu mélange ou pas avec de l’huile de grignons d’olive. Celle-ci est extraite des résidus solides de l’olive via un solvant. Aucune de nos références n’est heureusement concernée.
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Intervient également l’activité de la diastase. Fabriquée par le jabot de l’abeille, cette enzyme aide à transformer le nectar en miel. Très sensible à la chaleur et au vieillissement, son activité ne doit pas descendre en deçà d’un certain seuil (8 « unités Shade »), contrairement aux deux références conventionnelles Lune de miel (lavande et fleurs).
Cette marque appartient à l’entreprise Michaud, l’un des principaux acteurs du marché, qui produit et stocke de gros volumes. D’où le risque de vendre, sur la totalité, des miels un peu âgés. En comparaison, nos cinq miels de châtaignier attestent d’une excellente fraîcheur, avec une activité diastase deux fois et demie supérieure à la limite réglementaire.
Plus un miel est acide, plus il aura tendance à se dégrader rapidement. D’après nos mesures de pH et de l’acidité libre, tous nos produits sont conformes aux seuils réglementaires. Stockage, exposition à la chaleur, mise en vente un peu tardive : au bilan, une partie des miels du test ne sont pas de toute fraîcheur, excepté la famille des châtaigniers.
Ma cuisinière achetée chez Boulanger et sous garantie est en panne. 4 réparateurs se sont succédé sans succès. Le fabricant recommande le remplacement. Boulanger refuse et veut continuer la valse des réparations infructueuses !
La combinaison des deux paramètres « taux de prise en charge en % » et « Optam ou non-Optam » aboutit à des différences de remboursement importantes d’un contrat à l’autre. On le voit sur un exemple type : les honoraires d’un chirurgien pour l’opération d’une cataracte, en secteur privé conventionné. Il facture en moyenne 434 € s’il est Optam et 473 € s’il est non-Optam, et la Sécurité sociale rembourse 100 % de la base du remboursement, qui est de 271,70 €. Sur les 201,30 € restants, qu’auriez-vous à sortir de votre poche selon les formules étudiées ? La différence est importante.
Pour nos contrats inférieurs à 1 400 € par an, le reste à charge va de 0 € (Optam) à 65,45 € (non-Optam) chez Aréas, AXA et Malakoff Humanis, et de 162 € (Optam) à 201,30 € (non-Optam) chez Allianz et Henner.
Attention, le remboursement sera encore plus faible si vous consultez un praticien non conventionné (secteur 3), même pour un tableau de garantie affichant un pourcentage de la BR élevé. Car dans ce cas, dans le cadre d’un contrat « responsable », la BR change du tout au tout : appelée « tarif d’autorité », elle est très basse.
Côté sticks à lèvres solaires, le choix s’est diversifié. Le premier Labello solaire a vu le jour en 1979, le premier Dermophil indien solaire en 1999, la concurrence était alors plus faible. Aujourd’hui, de multiples marques proposent ce double soin hydratant et anti-UV, avec des facteurs de protection solaire (FPS) variables, allant d’un FPS 20 à 50+ dans cette sélection.
Les produits pénalisés en termes de santé le sont du fait de la présence de substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens ou d’en générer (homosalate, octocrylène, par exemple) ou d’huiles minérales dérivées du pétrole interdites dans l’alimentation (ozokérite, cire microcristalline…) car susceptibles de générer des substances dangereuses (MOAH, MOSH). C’est le cas du stick Paula’s Choice qui contient les quatre molécules citées en exemple, en plus des substances nocives pour l’environnement comme l’octocrylène ou le phénoxyéthanol – un conservateur éthoxylé.
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Bonjour,
Je me souviens que Gilles de Gênes, physicien-chimiste, avait déterminé qu'il valait mieux éviter de mouiller la brosse avant d'y étaler le dentifrice car le mélange salive-dentifrice est plus efficace que le mélange eau-dentifrice.
D'ailleurs, le plus important dans le nettoyage des dents est le brossage et non le dentifrice.
Le bain de bouche est à utiliser exceptionnellement, si motif sérieux, car il détruit toutes les bactéries, les mauvaises mais aussi les bonnes qui protègent les dents.
Le Ménag’Score de Briochin, porteur du label Ecocert Ecodétergent, nous laisse perplexe quant à la signification concrète dudit label. Ces trois produits ainsi que Mr Propre doivent leurs mauvais résultats à la présence, en particulier, de nombreuses substances irritantes : cinq pour Briochin et Mr Propre.
Au classement général, Briochin arrive tout de même deuxième avec une note de 14/20, en raison de ses très bonnes performances dans le test par frottements. Mais peut-être vaut-il mieux le réserver à cet usage spécifique en raison de son Ménag’Score décevant. Le produit Rainett, qui arrive en tête avec 15,1/20, est le plus approprié pour un usage régulier : il conjugue de bons résultats et un Ménag’Score excellent, bien corrélé à son Écolabel européen.
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